27 mai 2008
à force d'attendre
Mes yeux sont devenus fenêtre
comme un papillon de nuit butine la vitre close du néant
j'ai dans la tête le silence vagabond des ruines
et je m'invente un horizon - je veux -
car si je n'habite plus le monde c'est maintenant le monde qui m'habite
- d'un unique peut-être -
°°°°
( Photo : Willy Ronis )
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